Dans quels cas l’utiliser ?

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   A chaque fois qu’il est nécessaire d’imaginer des hypothèses, des causes, des solutions, des propositions d’amélioration dans le cadre d’un groupe de travail…

         En conception de nouveaux produits, services ou processus pour imaginer de nouvelles fonctions ou de nouvelles solutions « techniques » ;

         En résolution de problème pour « ouvrir » toutes les pistes de causes possibles pouvant être à l’origine du problème ;

         En résolution de problème pour imaginer les différentes solutions possibles ;

         Etc.

 

 

                                              Quels sont ses points forts ?

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   Le potentiel d’imagination et de créativité d’un groupe de travail est supérieur à l’addition du potentiel de chaque membre du groupe pris isolément (autrement dit : 1 + 1 > 2 !).

   Le Brainstorming permet de gagner du temps (par rapport à une réunion où l’on analyserait une proposition à chaque fois qu’elle est émise… en prenant le risque de ne pas avoir le temps d’entendre une autre proposition potentielle tout à fait pertinente).

   Permet de se rapprocher de l’exhaustivité et d’ouvrir de nouvelles pistes jusque-là inexplorées…

A quoi faut-il faire attention ?

   Attention pour l’animateur à bien faire respecter les « règles du jeu » (critiques interdites) y compris en présence de participants ayant des relations hiérarchiques entre eux (la libre expression, ça ne marche pas à tous les coups !).

 

                                        Comment mettre en œuvre ?

 

Le brainstorming permet la production d’idées en groupe de travail et en un temps relativement court (ordre de grandeur : 30 minutes).

 

1/ Règles du jeu

   Toute critique des idées émises par les autres participants au brainstorming est formellement interdite ;

   La libre imagination des participants est sollicitée (droit et devoir de sortir des sentiers battus : être « créatif ») ;

   Toutes les idées sont bonnes (c’est la quantité des idées qui prime sur la pertinence de chaque idée) et il faut donc éviter de s’autocensurer : l’idée venue à l’esprit doit être annoncée même si elle est à priori saugrenue !

   Le pillage des idées est recommandé (rebondir de fil en aiguille sur les idées des autres participants)

2/ Organisation de la séance de brainstorming

   Un animateur

   L’animateur rappelle systématiquement les règles du jeu en démarrage de séance et les fait respecter par la suite ;

   L’animateur annonce et écrit au paper board le thème de la séance, par exemple : « Quelles sont à votre avis les solutions qui pourraient nous permettre de résoudre… » ;

   L’animateur inscrit sur paper board pour tout le monde chaque idée émise par un participant en la répétant à haute voix ;

   Une idée à la fois, ne pas tous parler en même temps,

   L’animateur favorise au maximum la production (il peut lancer lui-même une ou deux idées saugrenues si il sent que les propositions du groupe risquent de demeurer trop conventionnelles) ;

   Terminer si besoin, lorsque les propositions s’épuisent, par un tour de table pour donner à chacun l’occasion d’émettre une dernière idée ;

   A l’issue de la séance de production d’idées : trier, éliminer, regrouper, reformuler si besoin et classer les idées en groupe complet sous la conduite de l’animateur.

 

                                              Un exemple d’application…

 

Problème !

Le taux de démission des salariés de notre entreprise est trop élevé ce qui nous contraint à recruter régulièrement pour remplacer les partants et à réinvestir en formation des nouveaux arrivants des sommes jugées trop importantes.

 

Le groupe de travail se pose la question suivante : « quelles sont les causes potentiellement du taux de démission élevé des salariés de notre entreprise ? » et décide de recueillir toutes les hypothèses possibles à travers un brainstorming.

 

Exemple d’idées émises au court de la séance :

« Les gens s’estiment sous-payés »

« Le courant ne passe pas avec certains Responsables hiérarchiques »

« Il n’y aucun avantage social à travailler dans cette entreprise »

« Il n’y a pas de cantine »

« il n’y pas de tickets restaurant »

« Les locaux et les matériels sont vétustes et ne donnent pas envie de travailler là »

« La région n’est pas attractive et beaucoup de salariés venant d’autres régions sautent sur la première occasion pour repartir chez eux »

« Beaucoup de salariés sont jeunes et il n’y pas de lieu pour s’amuser le week end sur la commune et les environs »

« Les gens sont obligés de prendre leur voiture pour venir travailler car il n’y pas de transports en commun »

« Il n’y a pas de chauffage dans les ateliers »

Etc.