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                                                                  QQOQCPC

                                                        Faire le tour de la question

                                                       Dans quels cas l’utiliser ?

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   Pour recenser toutes les informations disponibles ou à réunir sur un problème à résoudre, un sujet à débattre, etc., avant de se lancer tête baissée dans le traitement du problème ou du sujet.

   Pour éclaircir notre connaissance d’un problème ou d’un sujet

   Pour mettre en commun nos informations sur un problème ou un sujet donné

 

 

 

                                                       Quels sont ses points forts ?

​

   Cet outil mnémotechnique simple permet de n’oublier aucun des aspects du problème ou du sujet à traiter. Il aide à se poser les bonnes questions et à réunir les informations qui pourront être précieuses par la suite (recherche des causes et des solutions)

 

 

                                                        A quoi faut-il faire attention ? 

​

   Il n’y a pas d’écueil particulier lors de l’utilisation du QQOQCPC qui ne présente pas de difficulté. Il suffit de savoir ne pas rester trop rigide et donc de savoir décliner les questions à se poser en fonction du contexte.

 

                                                        Comment mettre en œuvre ?

 

Les lettres « QQOQCPC » constituent les initiales des différents pronoms interrogatifs disponibles dans notre langue.

Pour traiter un problème avec efficacité, il faudra l’envisager sous tous les angles possibles, c’est à dire à travers tous les questionnements disponibles afin de réunir toute l’information nécessaire à son traitement. Il faudra donc se souvenir du « QQOQCPC », décliner les questions et y répondre !

1/ Se rappeler de la signification des lettres « QQOQCPC »

Q =  Quoi ? (ou Quel ?)

Q =  Qui ?

O =  Où ?

Q =  Quand ?

C =  Comment ?

P =  Pourquoi ?

C =  Combien ?

2/ Décliner les différentes questions

Il s’agit d’établir à partir du QQOQCPC un questionnement complet et pertinent compte tenu du problème à traiter et de son contexte…

Voici quelques exemples de questions :

Quel est la nature du problème exactement ?

Qui est concerné ? Qui peut le détecter ? Qui peut agir dessus ? Qui en subit les conséquences ?

Où se produit-il ? Sur quels produits ? Où exactement sur le produit concerné ? Sur quelles lignes de fabrication ? Sur quels sites de production ?

Quand est-il apparu ? Quand se produit-il ? Tout le temps ? A certains moments de la journée ? Avec certaines équipes seulement ?

Comment se manifeste-t-il (symptômes) ? Comment peut-on le détecter à coup sûr ? Comment peut-on en limiter les effets le temps de trouver une solution ?

Pourquoi est-il important de résoudre ce problème ? Pourquoi les autres tentatives de résolution de ce problème ont-elles échouées ?

Combien de fois cela se produit-il ? Combien de produits non conformes ? Combien ça nous coûte ?

3/ Rechercher les réponses

Enfin, il s’agit d’apporter les éléments de réponse à chaque question déclinée. Le cas échéant, cela nécessitera des observations, relevées de données, compléments d’enquête sur le terrain afin de disposer d’une analyse complète.

 

                                                   Un exemple d’application…

 

Problème !

Le produit « BN12501 » fabriqué sur la toute nouvelle ligne d’assemblage présente un taux de non-conformité de 15% en sortie de ligne (détection au contrôle final) auquel il faut s’attaquer.

 

L’utilisation du « QQOQCPC » nous aide à mieux connaître le problème avant de s’y attaquer :

 

 

                                                    QUESTION / REPONSE

Quoi ?

Sur quoi apparaît le défaut ?

Nouveau modèle XX1852 uniquement, le problème n’est pas constaté sur les modèles plus ou moins similaires déjà en fabrication.

Quel est le défaut ?

Absence de vis de montage :
1 à 3 vis par produit sont manquantes, selon les cas.

Qui ?

Qui est concerné par le problème ?

Ensemble du personnel nouvelle ligne d’assemblage.

Service contrôle qualité.

Service Méthodes.

Clients (réclamations constatées car tout n’est pas détecté au contrôle final).

Potentiellement : fournisseur de la ligne d’assemblage, fournisseur des vis, prestataire ayant réalisé l’automatisation du processus.

Où ?

Où est le défaut ?

Uniquement sur vis d’assemblage extérieur, capot supérieur du XX1852.

Où le défaut a-t-il été constaté la première fois ?

Problème aux symptômes similaires déjà constaté il y a trois ans au lancement du Y710. A l’époque, la cause du défaut était liée à un dysfonctionnement dans la programmation des automatismes qui éjectaient les vis non montables mais ne recommençaient pas l’opération de vissage avec une vis conforme.

Quand ?

Quand le défaut est-il apparu ?

Depuis le début du lancement de la nouvelle ligne d’assemblage.

Quand le défaut est-il apparu par rapport à tout événement ou changement intervenu sur le processus ?

Montée de la ligne aux cadences nominales prévues. Le défaut n’a pas été constaté pendant les essais préliminaires de fonctionnement de la ligne réalisés en deçà des cadences nominales.

Quand le défaut est-il observé ?

De façon totalement aléatoire : pas de moment précis où il apparaît.

Combien ?

Combien de produits concernés ?

17% des produits détectés au contrôle final, mais en réalité un peu plus car il y a des réclamations clients. On peut donc estimer qu’il y a environ 20% des produits qui présentent cette non-conformité.

Combien de défauts par produit concerné ?

1 à 3 vis manquantes par produit.

Comment ?

Comment le défaut peut-il être détecté ?

Détection automatique par détecteur de présence. Attention, le contrôle automatique est à régler de façon plus précise car il laisse passer certains produits avec un manque vis.

Pourquoi ?

Pourquoi est-ce important de résoudre le problème ?

Coût de retouche élevé des produits non conformes (vissage manuel : 1350 Euros par jour au total sur les 3 équipes c’est à dire 24H de production)

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