DIAGRAMME D’ISHIKAWA
Représenter graphiquement toutes les causes possibles
Dans quels cas l’utiliser ?
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A chaque fois que vous souhaitez faire la synthèse graphique de toutes les causes possibles pouvant entraîner un effet (problème, dysfonctionnement, résultat, etc.) auquel vous vous intéressez :
En groupe de travail à l’issue d’un brainstorming de recherche de toutes les causes possibles d’un problème ;
Seul, pour mieux comprendre quels paramètres influencent un résultat ou un phénomène que vous étudiez ;
Dans le cadre d’un rapport, pour présenter de façon simple aux destinataires les liens de cause à effet.
Quels sont ses points forts ?
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Donne une vision synthétique des liens de cause à effet ;
Permet de mieux comprendre les paramètres influant sur les résultats issus d’un processus (quel qu’il soit) ;
Aide à pousser la réflexion pour tenter d’être exhaustif sur toutes les causes possibles d’un effet étudié.
A quoi faut-il faire attention ?
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Pas de difficultés ou de risques particuliers lors de l’établissement d’un diagramme d’Ishikawa. Il suffit de bien veiller à organiser les causes « en cascades » (liens de cause à effet) et par familles (par exemple en utilisant les 5M : Matières premières, Méthodes, Main d’œuvre, Machines, Milieu).
Comment mettre œuvre ?
Le diagramme d’Ishikawa est aussi appelé « diagramme causes effet » et parfois « Diagramme en arête de poisson ».
La mise en œuvre d’un diagramme d’Ishikawa est relativement aisée.
Voici quelques indications à suivre pour y parvenir…
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Tracer une grande flèche horizontale qui pointe vers l’effet étudié (écrire au bout de la flèche l’effet en toutes lettres) ;
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Définir les familles de causes et tracer des flèches inclinées qui pointent toutes vers la flèche horizontale. Chaque flèche inclinée correspond à une famille. Eviter de définir plus de 6 à 7 familles (on utilise souvent la classification 5M, bien qu’il ne s’agisse pas d’une obligation : Matières premières, Méthodes, Main d’œuvre, Machines, Milieu). Indiquer au départ de chaque flèche le nom de la famille représentée.
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Répartir les causes par famille en traçant des ramifications autour de chaque flèche représentant une famille donnée (si besoin, il est possible de créer des ramifications à plusieurs niveaux en créant des sous familles toujours sur le même principe en « cascades »).
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Si la représentation graphique est trop chargée en informations, il est aussi possible de dessiner un diagramme d’Ishikawa séparé pour chaque famille de causes.
Mais un graphique vaut mieux qu’un long discours… reportez-vous à l’exemple qui suit pour comprendre d’un coup d’œil le résultat à obtenir !
Un exemple d’application…
Voici un exemple de diagramme d’Ishikawa :
L’effet étudié est ici la surconsommation d’essence d’un véhicule automobile.
Les causes ont été réparties en 5 familles respectant les « 5M ».
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